’Je suis ému à beaucoup de titres. D’abord Charlie hebdo me suit personnellement et je le suis depuis l’école de journalisme’, confie tout d’abord le sniper du rendez-vous hebdomadaire de Laurent Ruquier sur ’France 2’.
’Je me souviens qu’on devait écrire des papiers et on nous demandait pour qui on le destinait (...) quasi systématiquement je répondais pour Charlie Hebdo’, fait-il savoir, avant de rappeler être très proche de Cabu, qui avait accepté de le rencontrer pour un projet, alors que le nordiste venait tout juste de sortir de l’école de journalisme.
’Il était comme ça... C’est pour ça que je suis dévasté aujourd’hui, car les personnes qui ont été tuées étaient des gens vraiment bien’, a-t-il indiqué.
L’émotion été tellement intense que Aymeric Caron a quitté brièvement le plateau. Sa complice, Léa Salamé, était également émue.
’J’ai mal au ventre depuis mercredi midi. Je n’arrive pas à comprendre comment un dessinateur de 76 ans, 80 ans (...) Ils ne méritaient pas de mourir comme ça’, précise-t-elle.
’A 80 ans, on ne se fait pas descendre de sang froid comme ça’, ajoute la jeune femme.