Le 23 septembre dernier, un déjeuner des plus intimes s’est tenu à l’Élysée. Brigitte Macron y a reçu Isabelle Barnier, l’épouse du nouveau Premier ministre. Une rencontre discrète mais riche en échanges, comme le révèle La Tribune.
Très mobilisée contre l’impunité sur les réseaux sociaux, Brigitte Macron ne pourrait qu’avoir des regrets suite à un acte barbare, celui qui a visé Samuel P, le professeur de 47 ans, tué par un terroriste tchétchène de 18 ans. Le ministre de l’Intérieur livre son explication.
D’après Gérald Darmanin, cité par Le Parisien, la loi Avia sur la haine
en ligne, défendue par la première dame, et qui a été censurée par le Conseil Constitutionnel, aurait pu empêché la publication vidéo postée par un parent d’élève appelant à la vengeance contre Samuel P. Cet acte barbare aurait-il pu être évité ?
En tout cas, dès le lendemain de l’attentat, instruction a d’ailleurs "été donnée de référencer les tweets ou messages Facebook se félicitant de l’attentat afin de contrer l’apologie du terrorisme". Plus de question de transiger.
« Le sujet, ce n’est plus seulement de lutter contre le terrorisme, mais aussi contre tous ceux qui créent le climat de séparatisme. Il y a une vraie
lutte dure à mener contre ce genre de propagande, sur les réseaux sociaux notamment, et contre les structures associatives ou commerciales afférentes », a précisée Gérald Darmanin, en passe de goûter pour la première fois à la paternité.
Brigitte Macron appelait de son côté à ce que la peur change de camp, que "les "harceleurs" prennent conscience de ce qu’ils font ? », afin que « ?plus jamais dans nos écoles on ne pense (…) que l’enfer c’est les autres ? ».
Ces articles devraient vous intéresser :