Selon le magazine américain "Bloomberg Businessweek", repris par Bunte, les deux frères auraient bénéficié de passe-droits pour obtenir des projets lucratifs, dont la construction du prestigieux Yacht Club de Monaco, d’une valeur de 150 millions d’euros, sans passer par un appel d’offres public.
Le juge d’instruction Ludovic Leclerc est en charge de l’enquête, qui va remonter jusqu’à 2009, année où Pierre Casiraghi, alors âgé de 21 ans, est devenu actionnaire majoritaire du groupe immobilier Enego, fondé par son défunt père Stefano Casiraghi. Andrea a également rejoint l’entreprise.
Des pratiques douteuses ? Comme le relaye le média allemand, d’autres projets gouvernementaux, comme une gare routière, des parkings souterrains et une maison de retraite, font également l’objet d’investigations pour des suspicions de favoritisme.
Un cas particulièrement controversé est celui de l’immeuble "La Petite Afrique", autorisé à dépasser de trois fois la hauteur du bâtiment initial, malgré l’opposition des riverains.
Le prince Albert de Monaco, soucieux de préserver la réputation de la Principauté, aurait promis une "transparence totale" dans l’enquête. Le peuple monégasque, profondément attaché aux valeurs d’équité et de justice, « attend des réponses claires et des sanctions exemplaires si les accusations s’avèrent fondées », est-il indiqué.