Le psychiatre est visé par de graves accusations dans les colonnes du magazine Elles qui a recueilli le témoignage de nombreuses présumées victimes dont Muriel Cousin et Anna Mouglalis.
« Un truc dans mon cerveau m’a sortie de la torpeur. Je me suis dit qu’il se passait quelque chose d’anormal. Il touchait mes seins sous mon pull. J’ai senti aussi sa main passer sur mon sexe, par-dessus le pantalon », fait savoir Muriel Cousin, l’ex-compagne de Stéphane Guillon. « Il ne m’est pas venu à l’esprit de porter plainte. À l’époque, ça ne se faisait pas », ajoute-t-elle.
Gérard Miller a mis en doute ces allégations, et assure « n’avoir jamais abusé sexuellement de quiconque, et ce en aucune circonstance ».
Et il est revenu à la charge dans une déclaration sur X.
« Dans son dernier numéro, le magazine Elle publie les propos de femmes me mettant très gravement en cause. Après les avoir lus, ma réaction immédiate est simple : je prends acte de ce qu’elle ont ressenti et ressentent encore aujourd’hui, personne ne saurait en témoigner à leur place », indique-t-il sur ce réseau social.
« Je sais que depuis le début du mouvement #MeToo, des paroles essentielles ont émergé, qui remettent en cause la façon dont les rapports hommes-femmes sont constitués dans notre société, sur la base d’une incontestable domination masculine ».
« Les relations de séduction elles-mêmes sont interrogées à raison, et comme j’ai déjà pu l’exprimer, de très nombreux hommes de la génération à laquelle j’appartiens (...) se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de se remettre en question. Nous devons interroger nos comportements à l’aune de ce que les femmes disent à présent et, si ce n’est déjà fait, en changer radicalement », indique Gérard Miller.
« En ce qui concerne précisément les femmes qui me mettent en cause, si quelque chose leur a déplu lorsqu’elle étaient avec moi, je n’ai aucune hésitation à l’affirmer : rien de ce que j’ai perçu ne m’indiquait qu’elles voulaient mettre un terme à la situation, car sinon à l’instant même j’y aurais mis un terme », glisse-t-il.
Les circonstances dans lesquelles l’hypnose a été pratiques ont été éclaircies. Et ce n’était ni à son cabinet ni à son domicile.
« Avec toutes les femmes, j’ai la conviction de n’avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus, et ce tout particulièrement quand je m’engage sur le chemin de la séduction », ajoute-t-il.
« Psychanalyste, universitaire, auteur, chroniqueur télé et radio, j’étais de fait un ’homme de pouvoir", et il y avait dès lors une dissymétrie ’objective", dont on peut se dire aujourd’hui qu’elle était purement et simplement rédhibitoire ».