Elle est dans la cinquantaine et rayonne de bonheur. Dire que Flavie Flament voit la vie en rose est un doux euphémisme. Sur le plan professionnel, elle a récemment fait un retour remarqué à la télévision.
Violée à l’âge de 13 ans par un photographe, Flavie Flament fait de nouvelles révélations sur son violeur dans l’émission « Actuality », présentée par Thomas Thouroude sur France 2.
Le nom du photographe a été dévoilé il y a quelques semaines par Thierry Ardisson dans le cadre de son émission.
Il s’agirait de David Hamilton, même si le nom avait été dissimulé par un bip sonore, ajouté après le tournage de l’émission par C8.
Un « da » est audible au début du bip, un son en « n » est audible à la fin.
Cette sortie médiatique avait pour but de permettre aux « autres victimes de se décider à porter plainte avant que le droit ne les en empêche », comme c’est le cas de Flavie Flament.
« Je ne peux pas donner son nom parce que j’ai aujourd’hui 42 ans et que j’avais selon la loi française jusqu’à l’âge de 38 ans pour pouvoir me retourner contre mon bourreau. Des députés et des sénateurs ont voulu porter ce délai à 48 ans et ça a été rejeté, c’était en 2014. Je ne peux pas dire son nom aujourd’hui parce que je serais poursuivie. Je ne peux pas le faire aujourd’hui car je suis non seulement victime mais je pourrais être en plus accusée de diffamation » avait expliqué Flavie Flament.
Touché par le témoignage de l’animatrice de RTL, Thierry Ardisson s’était chargé de dévoiler l’identité du prétendu « violeur et de l’insulter ».
Et cette semaine, lors de son passage dans l’émission de France 2, Flavie Flament explique qu’elle n’est pas la seule à avoir été abusée.
« Quand j’ai écrit La Consolation, quand j’ai choisi avec mon éditeur de mettre cette photo en couverture [cliché pris par le photographe lorsqu’elle était enfant, NDLR], je savais que ça appellerait d’autres voix et d’autres témoignages. Et je peux vous dire qu’aujourd’hui, je ne suis pas la seule à avoir vécu ces abus, ce viol de ce photographe. Au moment où je vous parle, (...) on est plusieurs femmes à nous retrouver dans la même histoire. Je savais que je ne pouvais pas être la seule », explique-t-elle.
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