En rémission de son cancer du poumon pour la 3e fois, Florent Pagny met le cap vers sa terre de cœur, la Patagonie, rapporte le magazine Closer. Mais méfiant face à la maladie, il ne prendra aucun « risque et reviendra à Paris à la moindre alerte ».
Si Florent Pagny est revenu à la vie après avoir traversé de pénibles épreuves, dont celle d’un cancer des poumons, ce serait en partie grâce à la nature.
C’est la raison pour laquelle il s’est isolée en Patagonie. Il a lu l’ouvrage de Pierre Rabhi, La part du colibri, auteur aussi apprécié par Marion Cotillard.
Comme le rapporte son biographe Éric Le Bourhis, l’auteur de Florent Pagny, l’éternel rebelle, le chanteur s’est aussi converti aux vertus de l’écologie.
Il a même contacté Emmanuelle Cosso, l’ex-femme de Kad Merad, qui lui écrit la chanson « Revenons sur terre ».
« Florent est très proche de la nature. Il en a besoin. La Patagonie l’a intégrée dans sa vie d’homme. C’est l’anti-société de consommation. Le retour à la terre. C’est ce dont il s’agit dans cette chanson Revenons sur terre, le dernier texte que j’ai écrit pour lui avec Pierre-Yves Lebert. Pour la première fois, il m’avait appelé en se révélant très précis.
"Avec Pierre-Yves et Daran pour la musique, je voudrais que vous m’écriviez une chanson sur les thèmes qui sont chers à Pierre Rabhi." Il avait lu son livre, La part du colibri, et s’y était retrouvé. » », a-t-elle confié.
Florent Pagny a été changé par sa vie en Patagonie , qu’il connait grâce à sa femme, originaire d’Argentine.
« Cette immensité me donne une autre conscience de l’existence. La nature y est plus belle et plus forte que l’humanité », avait-il confié dans C à Vous, l’émission d’Anne-Elisabeth sur France 5.
Pierre Rabhi, décédé il y a deux ans à l’âge 83 ans , était installé en Ardèche.
Il défendait le développement de pratiques agricoles préservant les ressources naturelles de la planète.
Marion Cotillard avait soutenu son initiative baptisée « Tous candidats 2012 ».
« Nous avons individuellement le pouvoir de transformer notre société », avait-elle écrit.
« Depuis des décennies, tout a été fait pour déresponsabiliser l’homme au nom du progrès, au nom du gain de temps, c’est ainsi que nous avons laissé la loi du marché décider de ce dont nous avions besoin pour être heureux ».
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