Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en aurait fini de sa relation avec Gabriel Attal, fraîchement désigné Premier ministre par le président Emmanuel Macron. Pour autant, les ponts ne sont pas coupés.
La décision du ministère de l’Éducation nationale, d’interdire le port de l’abaya, un habit présenté comme religieux, dans les établissements scolaires a suscité des réactions internationales et des attaques.
Et cette mesure qui fait grand bruit a placé Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, dans une position délicate en termes de sécurité.
Et il en parle lors d’un entretien accordé à Benjamin Duhamel sur BFMTV à ce sujet.
Le ministre a évoqué les menaces terroristes qui visent le gouvernement, notamment son ministère. Le journaliste a soulevé la question de la sécurité du ministre, en référence à une revue terroriste d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) qui avait évoqué des menaces contre un ministère français sans spécifier lequel. Benjamin Duhamel a demandé à Gabriel Attal s’il avait ressenti une menace directe en prenant la décision d’interdire l’abaya.
Dans sa réponse, Gabriel Attal a choisi de rester évasif. Pas question de trop déballer à ce sujet. C’est pour des questions de sécurité.
« Sur ces sujets-là, notamment pour des raisons de sécurité, il m’est plutôt indiqué de ne pas m’exprimer et de donner de détails. Maintenant, c’est en tout cas une décision que j’assume totalement », a-t-il indiqué. « Moi, je mène un combat sur la défense de nos valeurs républicaines dans l’école, pour le respect des règles à l’école, et ce ne sont pas des menaces qui vont me faire reculer de ce point de vue ».
Malgré l’insistance du journaliste, celui qui a pris du bon temps cet été en famille avec Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a refusé de répondre.
« Je ne rentre pas dans ces sujets-là, notamment encore une fois pour des raisons de sécurité », a-t-il indiqué.
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