L’acteur s’est exprimé sans détour sur les "jeunes de cités", un sujet qui lui tient visiblement à cœur.
Selon lui, une certaine "haine de la France" et un "non-respect" y sont omniprésents, des sentiments qu’il ne parvient pas à digérer.
À 76 ans, Gérard Darmon n’a rien perdu de sa verve. Lors de cette prise de parole, il est revenu sur une période sombre de sa vie, il y a près de 25 ans, marquée par une dépression profonde après une déception amoureuse.
Sans argent, et au bord du gouffre, il a été sauvé par Alain Chabat qui l’a relancé avec le rôle mémorable d’Amonbofis dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Ce rôle a marqué un tournant décisif dans sa carrière.
Cette comédie dans laquelle il donne la réplique à Jamel Debbouze lui a permis de remettre ses finances à flot.
Aujourd’hui, bien que sa carrière soit au beau fixe, l’acteur n’a pas hésité à exprimer son indignation face aux critiques qu’il reçoit de la part de certains jeunes issus des cités. Gérard Darmon, qui a lui-même grandi dans un milieu modeste, n’accepte pas ce qu’il perçoit comme de l’ingratitude et une montée d’antisémitisme chez certains.
« Quand cet Ali ou ce Mohammed se retournent aujourd’hui contre moi, me reprochant d’applaudir des génocidaires, ça me met hors de moi », confie-t-il, en référence au conflit à Gaza.
Pour lui, une solution radicale s’impose. Et le jeune papane se prive pas de la proposer.
">September 1, 2024
« J’ai envie de les emmener par charters entiers pour qu’ils comprennent ce qui se passe ailleurs", a-t-il déclaré. "Restez-y juste une semaine, observez, puis après on peut parler de la chance de vivre en France. ».
Gérard Darmon sait qu’il ne se fera probablement pas que des amis, mais il semble prêt à assumer ce discours frontal.
L’acteur évoque également sa déception face à la disparition du service militaire, qu’il considère comme un élément structurant pour la jeunesse, aujourd’hui souvent livrée à elle-même selon lui.