Le début d’année a été marqué par le courage de Judith Godrèche qui a décidé de briser le silence sur les agressions sexuelles dont elle a été victime. Après avoir révélé le nom de Benoît Jacquot, qu’elle a accusé dans sa série autofictive "Icon of French Cinema" et contre qui elle a porté plainte le 6 février, l’actrice a pris la parole sur les ondes de France Inter le 8 février pour accuser Jacques Doillon, d’agression sexuelle remontant à ses 15 ans.
Deux autres actrices ont également rejoint ces accusations dans un article du Monde.
Face à ces allégations, Jacques Doillon a réagi dans une déclaration transmise à l’AFP le 9 février, qualifiant ces accusations de "mensonges". Tout en rappelant bénéficier de la présomption d’innocence, l’ancien compagnon de Jane Birkin et père de Lou Doillon a déclaré évoque des dénonciations arbitraires.
« Que Judith Godrèche et d’autres femmes à travers elle aient à cœur de dénoncer un système, une époque, une société, est courageux, louable et nécessaire. Mais la justesse de la cause n’autorise pas les dénonciations arbitraires, les fausses accusations et les mensonges », a-t-il indiqué.
Jacques Doillon a également affirmé que la scène dénoncée par Judith Godrèche était présente "dans le scénario original", précisant que l’actrice avait même prétendu l’avoir écrit après avoir lu et relu le scénario. La controverse autour de ces accusations continue de secouer le monde du cinéma français.
https://twitter.com/JFGuyot/status/1756031643654001072
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