Le vent de regret souffle sur la tribune de soutien à Gérard Depardieu, et Jacques Weber s’ajoute à la liste des personnalités faisant volte-face. Après les prises de parole de Pierre Richard, Josée Dayan, Carole Bouquet et Gérard Darmon, Jacques Weber exprime désormais ses remords, mettant en lumière son aveuglement.
C’est dans une déclaration à Médiapart que Jacques Weber, qui a lien particulier avec Caroline de Monaco, a choisi de clarifier sa position, laissant entrevoir sa détresse face à une situation complexe et douloureuse. "Je veux être clair face à une situation envenimée qui fait souffrir de toutes parts", débute-t-il. L’acteur souligne son soutien passé à Gérard Depardieumais admet avoir mal interprété la nature de la pétition.
"Sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis", confesse-t-il avec humilité.
Jacques Weber reconnaît que sa signature, initialement motivée par l’amitié, a pris une tournure douloureuse. "Ma signature était un autre viol", avoue-t-il, exprimant ainsi sa solidarité envers les femmes victimes.
Cependant, il prend ses distances avec les condamnations médiatiques impulsives et plaide pour que les plaintes déposées soient traitées avec rigueur judiciaire.
"Gérard Depardieu ne doit pas devenir le symbole de ce qu’il faut combattre", insiste-t-il, espérant que sa prise de parole contribuera à une meilleure compréhension du débat en cours. Un nouveau chapitre s’ouvre dans cette saga, avec Jacques Weber cherchant la rédemption après une signature qu’il qualifie d’erreur.
https://blogs.mediapart.fr/jacques-weber/blog/010124/coupable?at_medium=custom3&at_campaign=67