"C’est peut-être une envie bizarrement de se planquer, tout simplement", a-t-il avoué. Derrière l’image du séducteur impassible, se cache un homme qui a dû surmonter sa timidité.
"J’avais quand même envie de m’enfouir dans ma trousse quand j’étais à l’école", a-t-il révélé avec une touchante sincérité. Qui aurait pu imaginer que le flamboyant Brice de Nice ou l’agent secret OSS 117 avait autrefois été un enfant timide ?
Ce besoin de se dissimuler derrière un masque trouve-t-il ses racines dans son enfance ? Jean Dujardin semble le suggérer. « Je me dis, il est à la fois lumineux et il n’intervient que la nuit. Il est complexe. Est-ce que c’est ce qu’on aimerait avoir aussi peut-être dans sa vie d’enfant ou même d’adolescent ? ».
Le personnage de Zorro, avec son double visage, celui d’un noble d’apparence ordinaire le jour et d’un justicier masqué la nuit, semble incarner une part de lui-même qu’il n’a pas toujours osé montrer.
De son enfance, le mari de Nathalie Péchalatavait l’occasion d’en parler.
« À l’école, on ne pousse pas à réussir, on nous clone pour suivre un modèle. J’ai été heureux le jour où je suis devenu un homme et que j’ai pu choisir ma route », avait-il confié.
L’heureux papa de quatre enfants s’évadait grâce à l’écriture.
« Ce sont nos névroses qui nous construisent. Je n’étais pas du tout rêveur et je n’aurais jamais imaginé être acteur. J’écrivais beaucoup de sketches, j’avais une vie parallèle très riche et peuplée de nombreux amis imaginaires. Le jour où je n’aurai plus cette part d’enfance, je ferai autre chose. Mais pour l’heure, je me sens encore très neuf », disait-il par ailleurs.