Il s’agit de la fièvre acheteuse. Le héros de Pirates des Caraïbes tout comme Florent Pagny seraient en effet victimes d’oniomanie, les obligeant à se procurer très fréquemment « des objets tout en occultant les conséquences de ce geste sur leur budget ».
Ce trouble lié à l’achat compulsif a été décrit par le psychiatre allemand, Emil Kraepelin.
Johnny Depp a confirmé souffrir de ce trouble, et c’est aussi le cas de Florent Pagny, selon son biographe, Éric Le Bourhis, auteur de « Florent Pagny, l’éternel rebelle ».
« Autour de lui, certains s’inquiètent assez vite de ces achats. La légèreté dont fait preuve le chanteur, engloutissant ses premières avances et achetant à crédit, n’échappe à personne. Serait-il atteint du même syndrome que Johnny Hallyday, connu pour dépenser son argent avant même de l’avoir gagné ? », s’interroge l’auteur dont le propos est conformé par Gérard Louvin, son ancien producteur. « Il avait de l’argent. Il demandait des avances. Il dépensait comme tous les jeunes qui commencent et qui pensent que le succès va durer ».
« On lui disait de faire attention, mais rien n’y faisait. C’était insensé. Il avait trois bagnoles et des motos. Plus tard, il m’en a presque voulu de l’avoir gâté. C’est vrai qu’on l’a trop gâté. C’est vrai que comme j’avais les moyens, quand il me demandait un truc, je lui donnais. On lui accordait trop d’avances. »