Après Adèle Haenel, Isild Le Besco, Judith Godrèche et Anouk Grinberg, deux nouvelles voix s’élèvent pour dénoncer lesharcèlements et agressions sexuelles dans le monde du cinéma.
Adriana Karembeu et Juliette Binoche ont décidé de prendre la parole à leur tour.
La première révèle avoir été victime d’une tentative de viollors d’un rendez-vous professionnel avec un réalisateur qu’elle ne nomme pas pour le moment. Celle qui partagerait la vie de Stomy Bugsyne se souviendrait pas de son nom.
« Après une brève discussion sur le scénario, il se rapproche de moi sur le canapé. Il pose sa main sur son genou, puis se jette brutalement sur moi, m’embrassant violemment… J’ai puisé la force nécessaire pour repousser cet infâme prédateur et m’enfuir », a raconté l’ex-reine des podiums lors d’un entretien accordé à Libé.
Juliette Binoche a également rendu publiques les agressions sexuelles qu’elle a subies sur des tournages, notamment pour le film Liberty Belle, dans les années 1980.
Sur un autre film, l’actrice a senti qu’une main lui touchait les parties intimes lors d’une scène : « On ne m’avait pas prévenue, et encore moins demandé mon accord. J’étais stupéfiée… », a-t-elle indiqué.
Ces récits, comme le rappelle Ici Paris, marquent une nouvelle étape du mouvement MeToo : avec le soutien de Judith Godrèche, une commission d’enquête vient d’être créée à l’Assemblée nationale sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité.