Face à cette situation, Véronique Rabiot, qui a récemment été dévalisée, a décidé de ne pas laisser passer et annonce son intention de porter plainte.
Malgré la campagne de prévention lancée par le PSG, les craintes du club se sont avérées fondées. Si l’accueil réservé à Adrien Rabiot a été moins virulent que redouté, le joueur a tout de même été copieusement sifflé et insulté. Sa mère, Véronique, n’a pas été épargnée, étant visée par des chants et des banderoles d’une violence inouïe.
Le speaker du Parc a bien tenté de calmer la situation, mais en vain. Les supporters parisiens ont déployé des banderoles particulièrement choquantes, visant tant Adrien que sa mère. Des agressions verbales auxquelles s’attendaient les Marseillais, Roberto De Zerbi justifiant même le brassard de capitaine porté par Rabiot comme une réponse à cette hostilité prévisible.
Si Luis Enrique, l’entraîneur parisien, a préféré minimiser l’incident, le considérant comme faisant partie de l’ambiance d’un Classique, Véronique Rabiot, elle, est sortie de ses gonds. "Bien sûr, je vais déposer une plainte. Je ne comprends pas pourquoi le match n’a pas été arrêté. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s’indigne. Je suis vraiment indignée, indignée, indignée vraiment de ce qui peut être dit, écrit, sans que personne ne réagisse", a-t-elle déclaré avec colère à France Info.
Une procédure disciplinaire devrait par ailleurs être ouverte contre le PSG, et le club pourrait même être convoqué devant la commission de discipline. L’affaire ne fait que commencer.