Le 5 mai dernier, Emmanuel Macron expliquait au Parisien que sa décision en ce qui concerne le choix d’un premier ministre sera évidemment bien réfléchie.
La personne choisie « aura vocation à mener le combat », et « ce sera quelqu’un qui a déjà une expérience politique, c’est indéniable », avait-il déclaré.
Et pour certains, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a été ministre de l’Ecologie sous Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012 et tenu plusieurs mandats locaux en Ile-de-France depuis 2004, pourrait se targuer d’avoir de l’expérience.
« Ça aurait de la gueule, NKM, premier ministre d’Emmanuel : une femme, jeune, belle, de droite, qui en plus connaît le Parlement… », a fait savoir un proche, cité par le JDD.
Nathalie Kosciusko-Morizet refuserait cette offre.
« Je vois la façon dont il fait courir les petits chevaux de droite dans le paddock en jugeant la croupe de l’un, la foulée de l’autre. Moi je dis « non ». Je ne suis pas Bruno Le Maire », a-t-elle expliqué au JDD.
D’après RTL cependant, Edouard Philippe, le maire du Havre, proche d’Alain Juppé, pourrait tenir la corde pour s’emparer de Matignon.
« Je m’en réjouis, maintenant il doit passer de l’ordre du discours et de la campagne, à l’ordre du gouvernement et des actes » , a-t-il indiqué.