Après avoir hypnotisé ses prétendues victimes, le praticien se serait livré à des agressions sexuelles. Un même mode opératoire est décrit. La journaliste Muriel Cousin l’avait accusé.
Gérard Miller avait brisé le silencesur ces accusations dans une prise de parole auprès de BFM TV.
« Il n’y a jamais eu quoi que ce soit qu’on puisse qualifier d’agression sexuelle ou, pire, de viol », a-t-il assuré. « Celui ou celle qui acceptait de s’y livrer n’était absolument pas hypnotisé, il restait parfaitement conscient, en totale possession de ses moyens, réfléchissant et parlant normalement ».
Malgré sa mise au point, la tempête ne s’est pas calmée, et dix nouvelles femmes ont pris la décision de briser le voile sur son prétendu comportement indélicat dans les colonnes de Mediapart.
Trois d’entre elles étaient mineures au moment des faits (16 et 17 ans).
Parfois, il s’agit de simples avances, drague appuyée, d’expérience détente et hypnose dans sa maison située près de la place de la Nation à Paris.
Mais l’une des jeunes femmes affirme avoir subi une agression sexuelle. Il s’agit de l’une de ses étudiantes.
« Il a ouvert une bouteille de champagne. Il n’en a pas bu une goutte, j’ai bu toute la bouteille. Après, je ne me souviens plus du déroulement jusqu’à me trouver dans son lit avec lui au-dessus de moi, le sexe en érection avec un préservatif, en train de se bra*ler » raconte-t-elle. Cela remonte à quelques années.
Ces faits, le psychanalyste les nouveau niés auprès de Mediapart, assurant n’avoir « jamais contraint personne ».