L’essayiste et académicien viendra y présenter son dernier livre « La seule exactitude ».
Pour l’occasion, il ne manquera pas de défendre Nadine Monaco, critiquée après son passage la semaine dernière dans « ONPC », où elle affirmait que la France était « un pays de race blanche ».
Alain Finkielkraut l’a d’ailleurs déjà détendue sur « France Inter ».
« La chasse aux racistes est ouverte, il y a un raciste qui est dénoncé par semaine aujourd’hui », glisse-t-il.
« Michel Onfray d’abord, Nadine Morano aujourd’hui. J’y ai eu droit en 2005, ça va sans doute revenir. Nadine Morano, je ne dis pas que c’est une victime, je dis simplement qu’elle a cité très approximativement une phrase prononcée par le général de Gaulle en 1959 pour justifier l’indépendance de l’Algérie », explique-il.
« la France a une vocation universelle, elle doit pouvoir accueillir les gens de toutes couleurs mais une minorité d’entre eux car c’est un vieux peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne, il ne faut pas se raconter d’histoire. (...) C’est ce qu’elle a essayé de dire...
Finalement, à ses yeux, c’est le procès en racisme du général de Gaulle que l’opinion est en train d’intenter à travers Nadine Morano ».
« L’antiracisme est devenu fou et on est en train de tisser une sorte de signe d’équivalence entre la croix gammée et la croix de Lorraine, on fait rôtir De Gaulle dans l’enfer du racisme avec le fondateur du Ku Klux Klan voire avec Adolphe Hitler. (...) Je ne fais pas de Nadine Morano une victime mais je constate que l’antiracisme est assoiffé toujours d’un nouveau gibier ».