Dans un entretien avec BFM, l’humoriste a en effet confirmé avoir failli briser le couple de Patrick Bruel, qui a été victime d’un de ses canulars.
’On ne les compte plus ! 500 canulars réalisés mais seulement 140 diffusés parce que la plupart ne sont pas diffusables, parce que les gens se confient et parce que je mets un point d’honneur à ne jamais diffuser ce qui a un rapport avec la vie privée’, confie Gérald Dahan, qui avoue quelques regrets, celui d’avoir oublié de prévenir Patrick Bruel, l’une de ses victimes.
’J’ai quelques regrets sur certaines personnes que j’ai oublié de prévenir. Par exemple : Patrick Bruel, j’ai oublié de lui dire que c’était un canular. On n’a pas diffusé le canular et il a longtemps cru à ce que je lui avais fait croire, et ça a eu des conséquences dans sa vie’, précise-t-il.
’Avec la voix de Philippe Douste-Blazy, je lui ai fait croire qu’on avait trouvé le vaccin contre le sida et je disais ‘Moi je vais le faire et j’ai besoin de personnalités connues qui le fassent aussi pour lancer une grande campagne de sensibilisation’. Il me dit qu’il est d’accord et j’ajoute : ‘Je t’assure, je suis médecin, il y a 93% de fiabilité. On t’inocule le virus dans le vaccin’. Et il y avait donc 7% de risques qu’il chope la maladie. J’ai voulu le rappeler et je suis tombé sur le répondeur et j’ai oublié de le rappeler plus tard’, se rappelle-t-il. ’Il est resté avec ça en tête et ça lui a posé des problèmes au sein de son couple. Evidemment quand sa femme a appris qu’elle vivait avec quelqu’un qui allait se faire inoculer le virus du sida (…) elle n’était pas du tout d’accord ».
’Il l’a su parce qu’il s’est retrouvé invité à un diner avec Douste-Blazy et il lui en a parlé. Il lui a dit ‘J’ai réfléchi, je ne vais pas le faire’, précise-t-il.
« Et lui a répondu ‘De quoi tu me parles ?’. Douste-Blazy qui savait que je prenais souvent sa voix pour piéger des gens lui a dit qu’il se faisait sans douter piéger par Gérald Dahan. Il m’en a voulu puis on s’est retrouvés et je lui ai raconté plein d’autres canulars. Et il ne m’en a pas voulu du tout ».