Ce jeudi 24 avril, le prince Harry et Meghan Markle se sont rendus à New York pour l’inauguration d’un mémorial poignant. Le duc et la duchesse de Sussex, qui résident aux États-Unis, ont vivement critiqué le manque d’efforts déployés pour prémunir les mineurs contre les risques des plateformes en ligne.
Les membres de la famille royal ont tiré la sonnette d’alarme avec force.
Ce jeudi 24 avril, le couple princier était présent à New York pour l’inauguration d’un mémorial symbolique, conçu pour durer 24 heures.
Cette installation saisissante présentait une cinquantaine d’écrans géants de smartphones affichant les visages d’enfants ayant tragiquement perdu la vie après avoir été victimes de harcèlement ou avoir consulté des contenus préjudiciables sur internet.
Le prince Harry et Meghan Markle, accompagnés des familles endeuillées, ont dénoncé l’insuffisance des mesures prises pour garantir la protection des enfants sur les réseaux sociaux.
« Nous voulons faire en sorte que les choses changent pour qu’aucun enfant ne soit victime des réseaux sociaux », a déclaré Harry lors d’une interview accordée à la BBC, avant d’ajouter avec conviction : « La vie est bien meilleure sans les réseaux sociaux ».
Le cadet du roi Charles III s’est également dit « heureux » que ses jeunes enfants, Archie et Lilibet, âgés respectivement de 5 et 3 ans, ne soient pas encore concernés par ces problématiques. Durant l’inauguration du mémorial, Harry et Meghan ont apporté leur soutien aux appels lancés aux entreprises afin que les parents aient accès aux informations contenues sur les téléphones des enfants décédés au Royaume-Uni.
« C’est inacceptable de dire à un parent, à un père et une mère, qu’ils ne peuvent pas savoir ce que leur enfant faisait sur les réseaux sociaux pour des raisons de confidentialité », a martelé le duc de Sussex.
Par ailleurs, comme l’a rapporté la BBC, une marche organisée par des parents britanniques s’est également déroulée ce jeudi devant les bureaux de Meta à Manhattan.
En avril, la multinationale américaine avait annoncé l’extension de ses "comptes adolescents" dans le but de renforcer la protection de ces utilisateurs.
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