D’après une information révélée par le Point, le leader d’En marche craint qu’une proximité trop flagrante avec la ministre de l’écologie éloigne ses partisans venus de la droite.
En janvier dernier déjà, Le Point rappelait que l’ex candidate à la présidence de la république ne manquait jamais une occasion de saluer les qualités de l’ex ministre de l’économie.
« Macron est victime de jalousie entre mecs. Parce qu’il est brillant, jeune et beau, les autres le jalousent. Qu’est-ce qu’on dirait s’il s’agissait de rivalité de femmes entre elles ! », aurait ironisé Ségolène Royal en privé.
Ce propos était partagé par VSD, qui affirmait qu’entre « eux, ça marche ».
Si l’ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007 ne s’est engagée derrière aucun candidat de la « Belle alliance populaire », en coulisse son soutien au Leader de En Marche, se dessine davantage », indiquait l’hebdomadaire dans son numéro du 12 janvier.
Pourtant, la ministre se refuse encore à dévoiler officiellement leur soutien.
Invitée il y a peu du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Les Echos, l’ex de François Hollande a d’ailleurs éludé la question sur son éventuel soutien à Emmanuel Macron.
Mais, elle avait cependant accepté d’analyser son succès.
« Il y a une attente de l’opinion à être en dehors des systèmes. Il y a un besoin de respiration et d’invention du futur. Le fait d’être en dehors des structures, de casser les codes, suscite peut être davantage d’écoute. On a besoin d’une forme de liberté, a assuré Ségolène Royal.
Et elle en profitait pour faire un parallèle avec sa candidature à la présidentielle en 2017.
« Les gens sentaient que le parti socialiste n’était pas derrière moi, et du coup l’opinion m’aidait. Ça plaisait aux gens parce qu’il faut une forme de liberté, a soutenu Ségolène Royal. Il faut que les structures partisanes se réforment, et qu’en même temps il y ait une forme de liberté. Mais ces itinéraires ne peuvent pas être des itinéraires solitaires », expliquait-t-elle.