Interrogée par LCP, au cours de l’émission Question d’info, Ségolène Royal ne s’est pas privée de lancer une petite pique à son ex-compagnon, François Hollande.
Cette semaine, l’ex ministre de l’écologie a regretté sur le plateau de LCP, de ne avoir eu « l’audace » d’Emmanuel Macron de « dépasser les clivages ».
« Je n’ai peut-être pas eu l’audace de rompre avec le parti et de créer (le mien)... J’avais créé un mouvement, Désirs d’avenir, qui ressemble curieusement à la démarche d’En Marche ! », a déclaré l’ancienne ministre.
« J’étais dans le parti à ce moment-là. Je me suis échappée lors des primaires, parce que j’avais fait renoncer Lionel Jospin et battu Laurent Fabius, qui m’en veut encore d’ailleurs, et Dominique Strauss-Kahn, donc c’était quand même des poids lourds de la politique » se rappelle-t-elle.
Et de poursuivre : « Et j’ai été élue, au premier tour des primaires alors qu’il y avait plusieurs candidats, avec 60 % des voix. Mais j’étais dans le parti ».
Ségolène Royal explique ensuite avoir eu « cette même volonté de dépasser les clivages » qu’Emmanuel Macron.
Et lorsque le journaliste lui demande s’elle avait eu besoin d’un « Antoine Veil ? », l’époux de Simon Veil, qui a toujours été un soutien pour son épouse, l’ex candidate à la présidence de la république répond : « Bonne question ! Subtile ! Joker ! ». Une petite pique lancée à François Hollande qui a trainé des pieds pour la soutenir.
Et à la question si c’était important une famille unie pour réussir une telle trajectoire ? « C’est essentiel ! », a-t-elle répondu.
">5 juillet 2017Le "joker" de @RoyalSegolene après une audacieuse question sur le mari de Simone Veil >> https://t.co/xe9XnXQy2x #QDI pic.twitter.com/q9GHH2OMsS
— LCP (@LCP) https://twitter.com/LCP/status/882615111319519232
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