Dans une interview accordée au Parisien, il a partagé son diagnostic précoce de dyslexie et l’évolution de son parcours face à ce trouble de la lecture et de l’écriture. C’est la raison pour laquelle il s’était illustré par des fautes lors de sa récente visite à Kiev.
« Très jeune, j’ai été diagnostiqué avec une très forte dyslexie (trouble de la lecture et de l’écriture qui apparaît chez certains enfants). Il y a quinze ans, je n’aurais pas pu avoir la discussion que j’ai en ce moment avec vous. À force de travail, de rééducation, j’ai presque gommé l’intégralité de mes défauts à l’oral. Cela revient toutefois quand il y a un moment de fatigue ou de stress important, et je n’y peux rien ! Des mots s’inversent, par exemple. », a révélé l’ex de Gabriel Attal.
Le ministre a souligné les progrès réalisés au fil des années grâce à un engagement constant et à des efforts de rééducation. Il a également partagé comment les effets de sa dyslexie réapparaissent dans des moments de fatigue ou de stress intense, en particulier avec des renversements de mots.
« Là, ma langue a fourché alors que j’avais dormi cinq heures en trois jours, entre mon entrée au gouvernement et le déplacement à Kiev. Au quotidien, cela n’a aucune implication sur mon travail, mon efficacité, mes échanges dans les négociations internationales. Cet handicap n’a pas d’implication. Des millions de gens ont cela. Je tiens à leur adresser un message : cela peut paraître insurmontable, mais regardez, tout est possible. Ne désespérez pas ! », a-t-il ajouté, voulant ainsi encourager ceux qui partagent son expérience à ne pas perdre espoir.