Le 20 août, dans une interview accordée au Point, l’eurodéputé et coprésident de Place publique a exprimé un jugement sévère à l’égard de la stratégie adoptée par ses alliés politiques. Ses déclarations ont provoqué des remous au sein du Parti socialiste (PS) et de ses alliés.
">April 4, 2019
Selon des sources proches du PS, les propos du compagnon de Léa Salamé n’ont pas été bien accueillis.
Raphaël Glucksmann a reproché au Nouveau Front Populaire de ne pas avoir engagé un dialogue suffisant avec les partis ayant soutenu le front républicain contre le Rassemblement national.
L’attitude de l’alliance qui, selon lui, se comporte comme si elle détenait une majorité absolue, est aussi critiquée.
Ces critiques interviennent à quelques jours d’une réunion cruciale à l’Élysée avec Emmanuel Macron, prévue pour le vendredi 23 août, au cours de laquelle les présidents de groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat seront présents pour discuter de la nomination du futur Premier ministre, en remplacement de Gabriel Attal.
Raphaël Glucksmann, qui a imposé une ligne rouge à sa compagne, n’a pas ménagé ses mots et a également affirmé que les partis de gauche, dont le PS, n’ont pas investi autant d’efforts que La France insoumise.
Il a ajouté que ce manque d’engagement avait conduit à un sentiment d’infériorité politique, intellectuelle et psychologique au sein des partis traditionnels face à l’influence croissante de La France insoumise, dirigée par Jean-Luc Mélenchon.