Véronique Sanson était l’invitée d’Anne-Élisabeth Lemoine ce mercredi 12 juin dans l’émission C à Vous proposée sur France 5. La chanteuse de 75 ans s’est confiée sur son actualité, mais aussi son amour pour la scène et sa volonté de continuer à...
Véronique Sanson s’est livrée à des questions réponses avec ses fans dans les colonnes du Parisien, occasion de s’exprimer notamment sur ses convictions politiques, mais aussi sur l’absence de son fils, installé aux États-Unis.
’Pour moi, il n’y a plus de France, plus d’idéal. Pour moi, ce monde politique est le symbole du cynisme, de la mollesse, de la cupidité et du manque de courage. Cela me donne envie de vomir’, confie-t-elle avant de se dire inquiète par la montée du Front National.
’Mais la montée du FN m’inquiète’.
’C’est cette espèce de mollesse dont je parle, de gens que plus rien n’émerveille’, ajoute-t-elle cette fois, sur les choses qui la mettent en colère.
’Plus personne n’en a plus rien à foutre de rien’, lâche-t-elle.
Véronique Sanson évoque également des sujets d’actualité et notamment la Marche républicaine, suite à l’attentat terroriste à Paris.
’Tout le monde a réagi, alors que maintenant tout le monde est si blasé. Des violences, on en voit tous les jours, on n’y fait même plus attention. Là, c’était tellement atroce’, a fait savoir celle fait ensuite part de son regret de voir son fils, Christopher Stills, installé aux Etats-Unis avec ses deux filles.
’On ne vit pas sur le même continent, a-t-elle expliqué. C’est bien, Skype, mais on a envie de toucher quelquefois et de profiter. Ça me manque beaucoup. Mes petites-filles ne parlent pas encore français. Je fais la guerre à mon fils car plus on est jeune, plus on assimile, comme une éponge. Il dit : ’’J’attends qu’elles soient plus grandes’’. Je vais ruer dans les brancards. Parler une autre langue, c’est posséder une autre âme. ».
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