Pendant plus de deux décennies, Claude Palmero a joué un rôle crucial en tant qu’administrateur des biens de la famille princière de Monaco. Cependant, en juin 2023, son licenciement par le prince Albert a marqué la fin brutale de son service. La lettre du prince, dévoilée par Le Monde, rappelle à Palmero ses obligations de confidentialité.
Le départ de Palmero n’a pas été silencieux. Accompagné de cahiers contenant des révélations explosives sur les affaires de la famille princière, il a ouvert une fenêtre sur les coulisses du pouvoir monégasque.
Selon l’enquête, cet ancien collaborateur de la famille princière de Monaco aurait agi comme un "prête-nom", réalisant des transactions et acquérant des biens au nom de tiers, en l’occurrence, des membres de la famille princière dont le prince Albert de Monaco, ainsi que ses soeurs, les princesses Caroline et Stéphanie de Monaco.
Des biens immobiliers ont été achetés de cette façon. Des dotations dont auraient bénéficié Charlène de Monacoont aussi été précisées.
Interrogé sur ces actes, cet expert-comptable se défend en soulignant son "dévouement" et son intention d’éviter des risques au prince et à la famille. Il affirme avoir pris ces risques avec les autorités fiscales françaises « en accord ou à la demande du prince ».
Seulement, l’avocat d’Albert II a pris la parole pour dénoncer ces pratiques.
« il avait organisé un système par lequel il s’acquittait de la fiscalité française avant de la refacturer aux membres de la famille concernés », a indiqué l’homme de loi.