Deux femmes comparaissent ce 19 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation. Elles sont accusées d’avoir relayé sur internet la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre. Pas question pour la première dame de laisser couler davantage cette rumeur.
Cette fausse information, apparue dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, a connu un regain d’audience ces derniers mois, notamment aux États-Unis, où elle est reprise par des figures de l’extrême droite. Une proche de Donald Trump l’a relancée.
Le procès est centré sur une vidéo YouTube diffusée le 10 décembre 2021.
Dans cette vidéo, une femme se présentant comme "médium" et une autre se disant "journaliste" développent la théorie selon laquelle Brigitte Macron serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux, frère de l’actuelle Première dame.
Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux ont tous deux porté plainte pour diffamation. Ils ne seront pas présents à l’audience.
Me Jean Ennochi, avocat de Brigitte Macron, a qualifié la rumeur de "odieuse" et de "blessante" pour la Première dame et ses enfants. Il a également souligné l’incohérence de la théorie du complot, rappelant que Brigitte Macron et son ex-mari ont été mariés et ont divorcé devant un juge.
Me François Danglehant, avocat de Natacha Rey, l’une des accusées, a plaidé la nullité de la procédure. Il estime que le dossier ne repose pas sur des propos précis de sa cliente mais sur des interprétations.
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