La manière dont Carole Bouquet et d’autres ex de Gérard Depardieu ont su le maîtriser par leur détermination a été décrite par Nouvel Obs, qui a publié un article signé de deux journalistes du Monde, Raphaëlle Bacqué et Samuel Blumenfel.
Invitée de 20h30 présenté par Laurent Delahousse sur France 2, Carole Bouquet est revenu une critique d’un célèbre réalisateur à ses débuts, un réalisateur qui fait pourtant partie de sa famille.
Il s’agit de Claude Berri, qui avait mis en doute la pérennité de sa carrière. L’actrice n’était âgée que de 20 ans. Il lui était reproché la gravité de sa voix.
"J’avais vingt ans, je le connaissais puisqu’il était marié à Anne-Marie, qui était la soeur de Jean-Pierre Rassam , le père de Dimitri", confie-t-elle dans un premier temps. "Il m’avait dit un jour cette phrase folle, qui était assez désagréable à dire à une jeune actrice, il m’a dit : ’oh ben avec une voix pareille, Carole, tu ne travailleras jamais !’".
Mais des années après ce tacle, Claude Berri avait sollicité Carole Bouquet pour le rôle de Lucie Aubrac, un long-métrage était sorti en 1997.
"Et il vous fera quand même tourner dans Lucie Aubrac", lui a rappelé Laurent Delahousse.
Carole Bouquet n’avait pas manqué de lui rappeler cette critique.
"Bien évidemment, je lui dis : ’tu es sûr qu’avec ma voix, tu veux tourner avec moi ?’", lui avait-il demandé.
"Je ne savais pas quoi en faire de ce physique qui ressemblait à une Madone quand j’étais toute jeune. Ça prenait beaucoup de place, a-t-elle reconnu plus tard dans l’émission. Et moi, j’étais très éloignée de ça, j’étais timide".
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