Ce cancer a nécessité une intervention chirurgicale rapide, suivie d’un traitement médical rigoureux. Selon Camilla, son épouse, « il va très bien », comme elle l’a confié la semaine dernière lors de l’inauguration d’un centre de recherche contre le cancer.
Pourtant, l’absence de Charles lors de certains événements a été remarquée.
Depuis le printemps, le père du prince Harry et William a progressivement repris une partie de ses fonctions après trois mois de repos complet, recommandés par ses médecins. Lors d’une sortie publique en mai, il avait plaisanté à ce sujet.
« On m’a permis de sortir de ma cage ! », a indiqué le souverain dont le type de cancer n’est pas précisé. D’après France Dimanche, il serait au prise avec un cancer du pancréas.
Néanmoins, il poursuit un traitement par chimiothérapie, connu pour ses effets épuisants. Malgré tout, Charles a affiché une forme rassurante lors des commémorations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, et lors de la visite de l’empereur du Japon à Londres.
Cependant, la maladie n’a pas été sans conséquences sur ses engagements royaux. Affaibli, le roi a souvent délégué ses responsabilités à son fils et héritier du trône, le prince William.
Un voyage d’État en Australie est prévu pour fin octobre, le premier depuis celui d’Elizabeth II en 2011. Durant ce séjour, Charles devra rencontrer les dirigeants du Commonwealth à Canberra et en Nouvelle-Galles du Sud.
Mais le programme initial a été modifié, avec moins de jours d’engagements et des soirées raccourcies, selon les conseils de ses médecins. Le palais de Buckingham a confirmé que cette décision vise à privilégier la convalescence du roi.
En revanche, un rendez-vous diplomatique majeur pour renforcer les relations bilatérales entre l’Australie et le Royaume-Uni a été maintenu.
Cependant, Charles ne se rendra pas en Nouvelle-Zélande, un déplacement jugé trop contraignant avec ses 23 heures de vol depuis Londres.
Malgré la maladie, Charles III continue d’assumer ses obligations royales, notamment en août dernier lorsqu’il s’est rendu à Southport, près de Liverpool.
Il y a rencontré les familles des trois fillettes victimes d’une attaque au couteau ayant entraîné des émeutes. Durant près d’une heure, il a échangé avec les proches des victimes, les services de secours et les forces de l’ordre impliqués dans la gestion de ce drame.