Tout a commencé en avril dernier, lorsqu’une annonce pour une femme de ménage à temps partiel a été publiée pour le palais de Holyrood, à Édimbourg, où Charles et son épouse Camilla séjournent régulièrement.
Le poste offrait 12 livres de l’heure (environ 14 euros), soit un salaire mensuel de 1 120 euros pour vingt heures par semaine, dimanches inclus.
Bien que le déjeuner soit fourni et quelques avantages proposés, ce montant a été jugé dérisoire au vu des finances royales. Cette perception d’un roi économe n’est pas nouvelle. En effet, Marc Fourny, journaliste, affirmait déjà, il y a deux ans que "les Windsor sont radins". Selon lui, "la reine éteint les lumières et fait attention.
L’affaire a pris une autre ampleur lorsque, le 14 octobre, une nouvelle offre d’emploi a été publiée pour une gouvernante au château de Windsor. Le poste proposait un salaire annuel de 22 000 livres (environ 26 320 euros) pour une semaine de travail de 40 heures, soit un taux horaire de 10,57 livres, inférieur au salaire minimum en Angleterre, qui est actuellement de 11,44 livres de l’heure.
Cette annonce a rapidement fait scandale, notamment en raison de la nature prestigieuse du lieu de travail et des revenus importants du roi.
Le descriptif du poste, comme le rapporte le magazine Ici Paris, mettait en avant des responsabilités allant de l’entretien des intérieurs du château à la préparation des événements royaux, avec la promesse d’apprendre des compétences spécialisées.
Bien que l’annonce mentionne des avantages comme des jours de congé supplémentaires, un régime de retraite avantageux, ainsi que des réductions et billets gratuits pour visiter les monuments royaux, beaucoup ont jugé que cela restait peu en regard de la richesse de la Couronne.
Buckingham Palace a finalement réagi en précisant que le salaire annoncé était une erreur, et a ajusté l’offre à 24 188 livres par an.
Cela n’a pas empêché les critiques de persister, d’autant que la royauté britannique est régulièrement pointée du doigt pour son manque de transparence, notamment sur la liste des cadeaux officiels reçus par le roi ces dernières années, qui n’a toujours pas été publiée.