L’ancien ministre de l’Intérieur, habitué à parler de ses projets politiques, s’est aussi livré sur des sujets plus intimes, notamment ses racines familiales.
Au cours de l’entretien, Salhia Brakhlia a abordé la question des discriminations en se référant à une phrase prononcée par l’ancien ministre lors de sa passation avec Bruno Retailleau. Il rappelait son second prénom, qui est Moussa.
« Si je m’étais appelé Moussa, je n’aurais pas pu être ministre, ni maire, ni député », a indiqué le mari de Rose-Marie Devillers.
« Les gens ne me connaissent pas bien. Vous savez, j’ai une tante qui s’appelle Sada, j’ai une tante qui s’appelle Fatima », explique celui qui s’en prenait à Karim Benzema. Il dévoile ainsi aspect méconnu de sa vie privée.
« Je n’ai pas besoin de deux reportages à la télévision pour savoir qu’il peut y avoir des discriminations », explique l’homme politique de 41 ans, bien conscient des réalités discriminatoires en France, en particulier dans le contexte de ses origines familiales.
« Mon père avait voulu me déclarer sous le prénom de Moussa, en hommage à mon grand-père qui était un combattant français », a-t-il rappelé.
">October 3, 2024