Le conflit entre Cyril Hanouna et l’Arcom prend une tournure inattendue. Après l’annonce de la potentielle suppression de C8 en mars, de nouvelles révélations viennent secouer le paysage audiovisuel.
Jules Torres, journaliste au JDD, a dévoilé sur Europe 1 avoir surpris une conversation troublante dans un restaurant proche du siège de l’ancien siège de l’Arcom.
D’après ce journaliste, un des interlocuteurs aurait affirmé : « Nous, on nous a demandé de virer Hanouna, on a fait notre boulot ».
Le journaliste a par ailleurs affirmé que ces membres de l’Arcom se seraient félicités d’avoir pris des mesures à l’encontre de Vincent Bolloré et Pascal Praud,employant des "termes peu amènes" à leur égard.
Face à ces accusations, l’Arcom a rapidement réagi par un communiqué officiel, démentant formellement les propos rapportés.
L’autorité de régulation a précisé qu’aucun de ses membres n’était présent dans le quartier mentionné le 21 février, et que son siège avait été déplacé en janvier.
L’Arcom envisage même des poursuites pour protéger son image et celle de ses agents. "En l’état, l’Autorité ne dispose d’aucun élément factuel permettant d’accréditer les propos allégués et se réserve la possibilité d’engager toute démarche pour assurer sa protection et celle de ses agents", indique le communiqué.
L’Arcom a également rappelé les raisons de la suppression de C8. La décision était basée sur un "examen comparatif des 19 projets présentés, selon les critères définis par la loi".
Le Conseil d’état a d’ailleurs confirmé la légalité de cette procédure.
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