David Hallyday se retrouve face à la polémique alors qu’il vient tout juste de lancer sa nouvelle tournée, « Requiem pour un fou ». Ce titre, qui reprend l’une des chansons phares de son père Johnny, suscite des critiques de la part de certains mouvements féministes.
En cause : des paroles qui, selon elles, poétiseraient la violence conjugale. Dans cette célèbre chanson de 1976, interprétée à l’origine par Johnny Hallyday, le personnage de l’amant passionné perd pied jusqu’au meurtre, une thématique qui résonne aujourd’hui de manière particulièrement sensible, à l’ère du mouvement #MeToo.
Cette polémique est rappelée par le magazine Closer.
Malgré ce contexte, les fans de David Hallyday sont au rendez-vous. Le 2 novembre à Épernay, la première date de ce spectacle-hommage a fait salle comble, et les prochaines représentations prévues dans les plus grandes salles de France affichent complet. Le chanteur, récemment invité à la Star Academy, n’a pas commenté ce sujet sur les réseaux sociaux.
Pour de nombreux admirateurs de Johnny, cette tournée est une occasion de replonger dans l’univers musical et l’émotion brute du rockeur, rappelle l’hebdomadaire people.
Cependant, le 6 novembre, à Longuenesse, le Collectif féministe audomarois a organisé une action de sensibilisation à l’entrée de la salle, distribuant des tracts pour exprimer leur désaccord. Ce groupe du Pas-de-Calais lutte contre les violences sexistes et estime que le choix du titre « Requiem pour un fou » pourrait banaliser le féminicide.
« Requiem pour un fou » est l’œuvre du parolier Gilles Thibaut, à qui l’on doit également des classiques comme « Que je t’aime » et « Ma gueule ». Bien que cette chanson ait rencontré un énorme succès à sa sortie, certains estiment que son message n’est plus en phase avec les valeurs actuelles.
En 2021, l’émission N’oubliez pas les paroles avait d’ailleurs présenté des excuses pour sa diffusion, après avoir reçu des remarques sur le caractère problématique de ses paroles.
Le mari d’Alexandra Pastor et son équipe, représentée par Richard Walter Productions, n’ont pas pris la peine de commenter cette affaire.
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