Élisabeth Borne retrouve la sérénité à Marrakech après son départ de Matignon
Peu de temps après avoir quitté ses fonctions à Matignon, laissant la place à Gabriel Attal, Élisabeth Borne a décidé de prendre du recul en se rendant à Marrakech.
Elisabeth Borne a remporté une bataille importante ce vendredi. Alors que les rumeurs se multiplient concernant « sa prétendue orientation sexuelle », évoquée récemment dans France Dimanche, elle a obtenu gain de cause et remporté une victoire qui devrait calmer une partie de ses détracteurs.
C’est une victoire notable que la première ministre vient de remporter.
Elisabeth Borne a obtenu du tribunal judiciaire de Nanterre le retrait d’un passage d’une biographie portant atteinte à sa vie privée, selon un jugement rendu vendredi et consulté par l’AFP.
Le tribunal a jugé que ce passage était « gravement attentatoire au respect du droit à la vie privée », de la Première ministre et avait pour seul objectif "d’attiser la curiosité du public sur sa prétendue orientation sexuelle » .
Le livre en question est intitulé La Secrète est l’œuvre de la journaliste Bérengère Bonte, publié le 4 mai aux éditions de l’Archipel. Des extraits ont été diffusés par le magazine Closer.
Ces dernières devront verser à la première ministre 1 euro de dommages et intérêts, ainsi que 2 000 euros au titre des frais de justice.
Elisabeth Borne avait intenté une action en justice contre l’éditeur afin de demander le retrait de plusieurs passages du livre, en raison des atteintes à sa vie privée. Comme elle le disait face aux caméras de Quotidien, elle ne supportai t plus ces ragots sur sa vie sentimentale.
La maison d’édition fait appel
La Première ministre « ne souhaite pas se soumettre à la tyrannie de la transparence, cela est cohérent avec ce qu’elle a toujours été, une femme discrète », a plaidé son avocate fin mai. Cependant, le tribunal n’a pas accédé à toutes les demandes de Mme Borne. Dans le jugement rendu vendredi, il a expliqué que la suppression de certains autres passages, dont celui évoquant la supposée « anorexie » de Mme Borne entre 2012 et 2015, « constituerait une restriction disproportionnée à la liberté d’expression ».
La maison d’édition a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel.
« Cette décision n’est qu’une étape dans la lutte pour la liberté d’enquêter, qui doit être celle des journalistes", a-t-elle déclaré.
Aller plus loin
Peu de temps après avoir quitté ses fonctions à Matignon, laissant la place à Gabriel Attal, Élisabeth Borne a décidé de prendre du recul en se rendant à Marrakech.
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