Des précisions sont rappelés par le magazine France Dimanche.
Brigitte Bardot, aujourd’hui âgée de 90 ans et contrainte de rester à La Madrague en raison de difficultés de mobilité, continue de diriger sa fondation à distance, par mail ou téléphone.
Or, selon l’enquête de Marianne, la directrice générale actuelle, Ghyslaine Calmels-Bock, est loin de faire l’unanimité.
Des témoignages anonymes d’anciens membres dénoncent un management par la terreur, affectant l’ensemble du personnel.
De nombreux départs ont été constatés, notamment celui de Christophe Marie, porte-parole de la fondation pendant vingt-cinq ans, qui aurait déclaré quitter « la fondation Calmels » et non la fondation Bardot.
Laurence Parisot, pressentie par Brigitte Bardot pour lui succéder et nommée vice-présidente, a également quitté le conseil d’administration après trois ans. Des témoignages affirment que tout aurait été mis en œuvre pour son départ.
Si Ghyslaine Calmels-Bock écarterait certaines personnes, elle en protégerait d’autres, comme Frédéric Chatillon, chargé d’une partie de la communication de la fondation via sa société Riwal.
Conseiller occulte de Marine Le Pen, cet homme a fait l’objet de plusieurs mises en examen par la justice, notamment pour « escroquerie » et « abus de biens sociaux ».
Malgré l’avis défavorable de Brigitte Bardot, qui ne souhaitait « prendre aucun risque [...] pour une chose aussi importante », selon Marianne, Frédéric Châtillon est resté en poste et s’apprêterait même à gérer le nouveau site web de la fondation.
Toujours selon Marianne, les animaux eux-mêmes souffriraient des décisions de la directrice. Des témoignages évoquent des conditions de vie précaires pour les animaux des refuges.
Quant à Brigitte Bardot, elle semblerait ignorer l’ampleur de la crise qui menace son œuvre. « Elle est simplement mal entourée et il lui est très difficile, à son âge,de pouvoir changer la situation », déplore un salarié. Sa marge de manœuvre semblerait limitée.