La jeune femme, qui avait porté plainte pour violences conjugales fin septembre, est arrivée entourée de sa famille.
Elle portait un manteau beige et le visage fermé, accompagnée de sa sœur Manon et de sa mère, Laurence Rémond, avec qui elle a échangé un geste de soutien avant d’entrer dans la salle. Bruno Pelat, quant à lui, est arrivé vêtu d’un costume gris, accompagné d’un proche, affichant un visage impassible.
L’affaire qui les oppose a débuté après une altercation qui aurait eu lieu le 24 septembre, soir où Iris Mittenaere est apparue au Etam Live. Show avec deux attelles à la main gauche.
À l’origine, le procès devait se tenir le 27 septembre, mais l’avocate de l’ancienne Miss France, Maître Émilie Bruézière, avait demandé un report, estimant que sa cliente n’était « pas en capacité psychologique » de témoigner à cette date. L’audience avait donc été reprogrammée pour ce mercredi.
Les charges retenues contre Bruno Pelat sont multiples. Selon la juge, il aurait commis des actes de violence sur Iris Mittenaere entre le 12 juin et le 24 septembre, des gestes qui n’ont cependant entraîné aucune incapacité de travail.
Parmi les accusations, il lui est reproché de l’avoir frappée à plusieurs reprises, notamment en lui cognant la tête contre un mur, en lui tirant le bras, et en la menaçant de compromettre ses contrats professionnels et d’obtenir le licenciement de son père.
Il aurait aussi proféré des insultes et, selon les faits rapportés, aurait consommé du cannabis de façon illicite le 25 septembre.
En début d’audience, Maître Bruézière a demandé un huis clos, arguant que la notoriété de sa cliente pourrait entraver la liberté de parole, et évoquant des détails très personnels impliquant des relations antérieures de l’ancienne Miss France.
Dans ce contexte, elle a mentionné Diego El Glaoui, ancien compagnon d’Iris Mittenaere et actuel partenaire commercial de celle-ci pour leur marque de vêtements de sport, IMI. Selon l’avocate, l’exposition médiatique de l’affaire pourrait nuire à l’intégrité des témoignages.
Bruno Pelat, lui, a mis en avant un enregistrement audio provenant de Diego El Glaoui, dans lequel celui-ci reprocherait à Iris Mittenaere des accusations infondées de violences dans leur propre relation.
Cet élément, présenté comme une pièce clé par l’avocat de Pelat, vise à établir un précédent qui mettrait en cause la crédibilité des accusations de l’ancienne Miss France.
En acceptant la demande de huis clos, la présidente de l’audience a demandé aux journalistes de quitter la salle, laissant le procès se poursuivre en privé.
Bruno Pelat est le fils d’Olivier Pelat, figure du secteur immobilier et fondateur du groupe Euroéquipements. Issu d’une famille aisée et influente, il est également le petit-fils de Roger-Patrice Pelat, proche de François Mitterrand.