
Le nom de Pierre Palmade est de nouveau au cœur de la controverse, alors qu’il se trouverait actuellement à Bordeaux, où il soignerait ses addictions.
Le procès de Pierre Palmade, qui s’est ouvert ce mercredi, a été marqué par les premières déclarations de Me Mourad Battikh, l’avocat des parties civiles.
Ce dernier a vivement critiqué la décision de requalifier les faits en "blessures involontaires", abandonnant ainsi la charge d’"homicide involontaire" initialement retenue.
Pour Me Battikh, il est incompréhensible que la mort du foetus de la femme enceinte, Mila, ne soit pas considérée comme un homicide.
"C’est une jurisprudence absurde qui a été définie par la Cour de cassation en 2001", a-t-il dénoncé. Selon l’avocat, le fait que le bébé ne soit pas né vivant ne devrait pas exclure la possibilité de retenir l’homicide involontaire, d’autant plus qu’il était viable et qu’il est mort des suites de l’accident.
Cette prise de position a relancé le débat sur la qualification juridique de la mort d’un foetus, que le famille voulait appeler Solin, à la suite d’un accident. L’avocat des victimes estime que cette décision judiciaire a pour conséquence de minimiser la gravité des faits et de ne pas rendre justice à la famille de la victime.
L’avocate de Pierre Palmade, Me Lasek : "il se sent responsable de la mort de la petite Solin mais cela appartient à sa conscience, cela ne relève pas du droit.". Appelé à la barre pour savoir s’il accepterait de comparaître pr homicide involontaire, l’artiste répond non.
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