Invité de « On n’est pas couché », l’émission présentée par Laurent Ruquier, Kev Adams a poussé un coup de gueule sur le racisme et l’antisimisme, rêvant d’un retour à l’école primaire, où il n’était fait aucune distinction des confessions religieuses.
Le comédien de 24 ans toujours en pleine promotion de « Amis publics », a profité de son passage sur le plateau du rendez-vous hebdomadaire de Laurent Ruquier sur France 2 pour réagir aux propos de Bernard Henri-Lévy.
Le philosophe exposait ce qu’il semble voir d’antisémite dans notre société, et affirmait
notamment que seul le film « Shoah » de Claude Lanzmann avait pu retranscrire le génocide des juifs lors de la Seconde guerre mondiale.
Ce propos n’est pas partagé entièrement par Kev Adams. « Quand je vois La liste de Schindler de Steven Spielberg ou La vie est belle de Roberto Benigni, j’ai 8 ans et d’un coup je me dis ‘ça s’est passé chez moi, on a enlevé des juifs et on les a tué parce que juifs », rappelle-t-il avant de pousser son coup de gueule.
« Je suis fatigué de l’antisémitisme et du racisme, qui sont réels dans notre pays. Et quand je parle à cette jeune génération de 17, 18, 19 ans, ils en ont marre d’être jugés parce qu’ils sont juifs, musulmans, athées ou chrétiens. Et j’espère que ces jeunes qui ont 15 ans, qui ont 20 ans aujourd’hui retourneront à ce monde bisounours de l’école primaire », dit-il.
« J’aimais bien l’école primaire pour ça parce qu’on jouait tous ensemble, les musulmans, les juifs, les chrétiens, ceux qui étaient chinois, ceux qui étaient d’origine africaine et on s’en foutait de savoir qui était contre qui et qui était pour quoi. De temps en temps j’aimerais retourner à l’école primaire… ».
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