L’actrice, chanteuse et militante se demande pourquoi cette question reste si délicate dans la société contemporaine.
Line Renaud a partagé les souvenirs poignants de sa mère, qui avait supplié sa fille de mettre fin à ses souffrances, rappelle le magazine Paris Confidence.
« Ma mère demandait à mourir : ’s’il te plaît, fais quelque chose », se souvient-elle.
Cette expérience personnelle a profondément marqué la complice de Brigitte Macron et a renforcé son engagement en faveur du droit de mourir dans la dignité.
L’artiste de renom est catégorique : elle refuse de mourir dans d’atroces conditions et ne voit pas d’un bon œil l’idée de quitter la France pour avoir accès à l’euthanasie dans d’autres pays, tels que la Suisse, la Belgique ou le Portugal. Elle souligne que cette option n’est pas à la portée de tout le monde, car cela peut coûter jusqu’à 15 000 euros.
Au lieu de cela, Line Renaud a déjà tout planifié pour sa propre fin de vie. Elle souhaite passer ses derniers moments dans sa résidence de La Jonchère, confortablement installée dans son lit, en compagnie de son fidèle chien, Pirate, si celui-ci est encore en vie. Elle décrit un scénario marqué par la sérénité, entourée de ses proches avec qui elle pourra converser.
Son intention est claire : faire de ce moment un adieu joyeux et paisible. Elle exprime le désir de laisser une image apaisante et épanouissante derrière elle.
Le combat de Line Renaud pour le droit de mourir dans la dignité est profondément ancré dans ses convictions. Face à l’absence d’une loi qui permettrait l’euthanasie en France, elle déclare avec détermination : "Sans loi, je mourrai en résistante." Son témoignage reflète son engagement pour que chacun puisse avoir le droit de décider de sa propre fin de vie, dans des conditions de respect et de dignité.