Un journaliste de « Quotidien », Azzeddine Ahmed-chaouch, est allé à la rencontre de Marine Le Pen et Louis Alliot pour les interroger sur le malaise des policiers stationnés devant la résidence de la patronne du Front National.
Le couple de politiciens a gardé le silence. Une bataille de regards s’en est suivie.
">29 juin 2017Battle de regards. @AzzAhmedChaouch #Quotidien pic.twitter.com/JoQLTToUla
— Quotidien (@Qofficiel) https://twitter.com/Qofficiel/status/880478128556183552
Les policiers, on le rappelle, n’en peuvent plus de surveiller la maison de Marine Le Pen, la patronne du Front National, estimant cette mission imposée par leur hiérarchie « chronophage », et surtout accomplie dans des « conditions difficiles ».
D’après le Parisien, ces agents auraient l’impression de ne servir à rien. Et ils pourraient être occupés à des missions plus utiles, au lieu de rester stationnés durant des heures devant la résidence de la députée située à La Celle-Saint-Cloud, dans les Yvelines.
Les agents maintiennent leur vigilance, « même en l’absence de la présidente du Front national ». « Ce travail se fait dans des conditions inadmissibles. Les policiers gardent la maison parfois durant 8 heures de suite sans relève, sans pouvoir aller aux toilettes, dans un véhicule non climatisé », indique un porte-parole des fonctionnaires, qui ces derniers temps avaient accomplis leurs missions avec une température « de 45 degrés dans la voiture ».
« Il a fallu intervenir pour qu’il leur soit fourni un véhicule climatisé » pointe Julien Le Cam, secrétaire régional adjoint d’Alliance.
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