« Avril 2020. Il a du mal à respirer. Il ne mange plus depuis des semaines, la maladie, le confinement, la confusion », s’est rappelé celui qui reviendra bientôt sur nos écrans à l’affiche de sa nouvelle réalisation OSS 117 avec en tête d’affiche Jean Dujardin.
Et à l’époque, le regretté humoriste était épuisé. Il « tombe, se cogne, saigne ».
« Ma mère, à bout de nerfs et de vigilance, est extirpée de son demi-sommeil par des cris. Tant bien que mal, elle le soulève, le rassure, le borde », se rappelle l’acteur-réalisateur, précisant que sa mère déteste ramasser son homme, et surtout affronter le regard mystérieux où se « mélangent toujours la détresse et l’orgueil ».
La famille a alors pris une lourde décision, celle d’aider Guy Bedos à partir.
Il s’est alors vu prescrire du « Rivotril, un antiépileptique couramment utilisé dans ces cas-là ».
« Je me revois sur mon scooter, me rendant à la pharmacie pour acheter la mort de l’homme que j’aime le plus au monde », détaille l’ex de Doria Tillier.
« La nuit suivante sera la dernière. Longue. Bouleversante. Le lendemain, le flacon est plein. Mon père n’en a pas eu besoin pour offrir à son médecin l’état somnolent apparemment nécessaire à une intervention - qui eut lieu vers 17 heures », écrit Nicolas Bedos, qui regrette que son père n’ait pas pu partir plutôt. À la fin, il ne pesait plus que quelques kilos.