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Trois mois jour pour jour après sa condamnation en octobre 2024 pour agressions sexuelles, Nicolas Bedos sort du silence ce 22 janvier 2025. L’acteur et réalisateur, par le biais d’un communiqué de son avocate, Me Julia Minkowski, annonce sa décision de ne pas faire appel de la décision de justice.
« Nicolas Bedos a décidé de renoncer à l’appel de la décision rendue à son encontre le 22 octobre dernier », indique le communiqué.
Cette décision, qualifiée de « difficile mais mûrement réfléchie », s’inscrit, selon ses dires, dans une « volonté d’apaisement ». Il a reçu de nombreux soutiens.
Le document révèle également qu’il est « engagé depuis deux ans dans une démarche d’introspection ».
Reconnu coupable d’agressions et de harcèlement sexuels par le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Bedos accepte donc la sentence : un an de prison dont six mois sous bracelet électronique et six mois avec sursis probatoire. Le fils de feu Guy Bedos se soumettra à cette décision.
En renonçant à l’appel, Nicolas Bedos exprime son intention de permettre « à chacune et chacun de pouvoir tourner la page et d’avancer ».
Cette condamnation a eu un impact sur sa carrière. En septembre 2024, son amie et ancienne compagne, Elsa Zylberstein, avait témoigné en sa faveur, expliquant qu’il ne pouvait plus travailler, qu’il ne sortait plus de chez lui et qu’il avait même quitté Paris.
Durant son procès, Nicolas Bedos avait déploré être « cancellisé ». Tout en reconnaissant des problèmes avec l’alcool et une « amabilité lourde » en état d’ébriété, il s’était toujours défendu d’être « un agresseur sexuel ».
Pour rappel, Nicolas Bedos était jugé pour une agression survenue en juin 2023 dans une boîte de nuit. Une femme avait témoigné qu’il s’était approché d’elle et avait touché son sexe par-dessus son jean.
D’après le témoignage d’un vigile, il avait également touché les fesses d’une autre femme plus tôt dans la soirée, ce qui avait entraîné son expulsion de l’établissement.
Deux autres témoignages s’étaient ajoutés : celui d’une serveuse affirmant qu’il l’avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou en mai 2023, et celui d’une femme relatant qu’en juin 2018, il lui avait touché le ventre et lui avait demandé de l’embrasser avant de la suivre aux toilettes.
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