Ce soir là, il a été pris à partie par Yann Moix, le sniper de Laurent Ruquier, qui lui avait reproché des passages dans son livre où il est question de violences sur les enfants.
Patrick Sébastien évoque la « nostalgie du temps de la violence light ». Pour Yann Moix, il s’agit d’une apologie des châtiments corporels sur les enfants.
« Une des phrases de votre livre m’a mise très mal à l’aise », a-t-il lancé avant de citer le passage en question.
« Le martinet sur les fesses, les torgnoles de comptoir, les bastons des bals musettes et les pains des mêlées rugueuses », a cité Yann Moix qui regrette surtout que les bagarres entre adultes soient mises sur le même plan que les violences à l’encontre des enfants sans défense.
« La grande différence entre une fessée sur un enfant et les coups que s’infligent des adultes entre eux, c’est l’humiliation infligée à un être qui ne peut pas se défendre » s’est indigné Yann Moix.
« La violence light, ça n’existe pas », estimait-il ensuite.
« Vous savez pourquoi je suis malade ? Parce que je les ai reçus, ces coups. J’ai fait du rugby, et dans les mêlées je ne les sentais pas, les coups. Par contre, quand mon père me fracassait la gueule, je les sentais, et ce n’étaient pas les mêmes. C’est l’amalgame dans une même phrase que je vous reproche », avait-t-il exposé.
Lors d’un entretien avec le magazine Télé Poche, Patrick Sébastien est revenu à la charge en s’attaquant une nouvelle fois à Yann Moix.
« Je n’ai jamais frappé femmes ou enfants. J’ai reçu, gamin, des fessées, mais je suis incapable d’en donner. Moix a prétendu après l’émission que je l’avais menacé d’un coup de boule. C’est faux. Je suis plutôt coup de pied dans les c****… ce qui, avec Yann Moix, serait impossible », a-t-il lancé avant de conclure : « Quant à la pulsion de violence, elle existe en chacun de nous. C’est, hélas, dans les familles que se commettent le plus de meurtres ».