Dans son livre "Dites à mon père que je suis célèbre", Pierre Palmade évoque cet événement qui s’est déroulé au début de sa fructueuse collaboration avec Muriel Robin, alors que celle-ci était déjà engagée avec Michèle Laroque .
"A cette époque-là, Muriel n’était pas encore très connue, elle revenait d’une pièce qui n’avait pas rencontré le succès escompté et elle écrivait une autre pièce avec une femme nommée Michèle Laroque », écrit celui qui serait toujours soigné pour les conséquences de son AVC à l’hôpital de Bordeaux.
« Le succès et la reconnaissance tardaient encore à venir. Muriel envisageait même de quitter Paris et d’ouvrir un bar à l’étranger. Sous mes yeux, elle téléphone à cette Michèle Laroque : ’J’ai rencontré un jeune homme un peu dingue. Je ne suis pas sûre d’aimer le one-man-show, mais quand même, il a de bonnes idées, on écrit des trucs qui me font marrer. Pardon, mais...’ Et voilà, elle laisse Michèle en plan ».
Et quelques mois plus tard, Muriel Robin s’installe donc au Tintamarre. En quelques jours, « le bouche-à-oreille fait des miracles ».
Le spectacle qu’ils ont écrit ensemble, "Les majorettes se cachent pour mourir", explose littéralement. C’est une explosion nucléaire.