Il aurait pour projet d’écrire des pièces de théâtre.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’artiste, condamné en novembre 2024 à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour le terrible accident de la route survenu sous l’emprise de stupéfiants.
"Pierre est soulagé. Il était quand même sous pression en prison", a confié l’un de ses amis, soulignant le poids de la détention sur l’humoriste.
"L’idée de la prison le paralysait" bien avant le verdict, nous explique-t-on. La perspective de l’incarcération le rendait "très anxieux". Pourtant, malgré quelques moments de tension inévitables, "Pierre Palmade est resté Pierre Palmade en détention".
Pour tromper l’ennui et l’isolement, ces quatre mois derrière les murs, il les a passés principalement à écrire. Des lettres, notamment, pour répondre à ceux qui lui témoignaient leur soutien. Ses quelques amis du milieu artistique qui ont maintenu le contact recevaient des réponses immédiates.
« Pierre s’est plongé dans l’écriture car c’est son truc. Il a beaucoup écrit, notamment une pièce de théâtre. Il n’avait pas trop l’esprit à écrire des sketches. Il a lu, aussi », a-t-il indiqué.
À l’approche de sa sortie, ses proches insistent sur sa volonté de discrétion : « C’est la procédure normale", "il sort de prison car c’est ce que prévoit la loi". "Il est entré en prison le 9 décembre sans bruit, il en sortira sans bruit", assure un ami.
Mais au-delà de la procédure, l’essentiel pour Pierre Palmade est de "continuer à se soigner"."Il est encore sonné par le procès, ces quatre mois derrière les barreaux". Et si la liberté retrouvée est une étape, l’artiste reste fragile : "Pierre reste aussi un artiste dont le regard des autres est important. Il est aussi terrifié à l’idée de ce qu’on peut penser de lui."
De retour dans sa maison de Bordeaux, à quelques pas de celle de sa sœur, où il vivait quasiment reclus avant son incarcération, Pierre Palmade nourrit un secret espoir. "Au fond de lui, il espère et veut revenir même s’il sait que c’est quasi impossible" de retrouver sa place sur scène. Un chemin encore long et incertain pour l’homme brisé.