Véronique Sanson est l’invitée de Claire Chazal dans le cadre du Le Grand Échiquier, son émission sur France 3.
Incarcéré depuis six semaines au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade s’est forgé une routine quotidienne entre sport et écriture pour faire face au stress et à la solitude.
Malgré les nombreuses visites, le courrier de soutien, mais aussi les lettres d’insultes qu’il reçoit, l’humoriste reste très discret à l’intérieur de la prison.
« Il ne parle à personne », confie un employé de l’établissement.
Placé à l’isolement dans un quartier ne comptant que cinq détenus, il ne croise jamais ses codétenus, que ce soit lors des promenades, des douches dans les sanitaires collectifs ou dans sa cellule.
Le 13 janvier, un incident a toutefois perturbé sa routine. Un employé de la prison, bravant les consignes de sécurité, a souhaité rencontrer Pierre Palmade pour lui exprimer son soutien.
L’humoriste a vécu cette visite inattendue comme une intimidation et a fait part de son effroi à ses proches grâce à la cabine téléphonique de sa cellule. Il a clairement exprimé son souhait de ne pas revivre une telle situation.
Malgré la surpopulation carcérale à Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade occupe une cellule isolée en raison de son statut. Pour occuper ses journées, il pratique un peu de sport, notamment du vélo elliptique, regarde la télévision et [1]Pierre Palmade en prison : un plan pour éviter la ruine financière « Il ne fait que ça, du matin jusqu’au soir », précise notre source, information corroborée par les caméras de surveillance qui filment cette partie de la prison 24h/24.
« Il a l’air d’aller bien, il ne se plaint pas et à part sa cellule, qu’il ne range jamais, on n’a rien à lui reprocher. Dans notre jargon, c’est ce qu’on appelle un détenu transparent. »
Les nuits sont cependant difficiles, tant pour lui que pour les autres détenus.
« C’est l’une des prisons les plus surpeuplées du pays, avec de vrais durs. La nuit, ça hurle, ça s’engueule, ça parle d’une cellule à l’autre, ce sont des bruits très angoissants quand on n’a pas l’habitude », explique notre témoin.
D’après le magazine Voici, ce séjour en prison ne devrait pas durer. L’humoriste ne représentant pas un danger suffisant pour rester incarcéré, il pourrait sortir d’ici quelques mois, peut-être même en mars, et terminer sa peine à domicile avec un bracelet électronique. Après ces semaines passées à Bordeaux-Gradignan, ce serait un véritable soulagement.
Ces articles devraient vous intéresser :