C’est ce qu’a révélé un expert fiscal, Clayton Cartwright, qui souligne les enjeux financiers liés à cette décision dans une prise de parole auprès duDaily Mail.
Depuis son installation aux États-Unis avec Meghan Markle, la question du statut juridique du prince Harry a fait couler beaucoup d’encre.
S’il bénéficie actuellement d’un visa diplomatique (A1), lui permettant de séjourner aux États-Unis sans être soumis à l’impôt sur le revenu américain, la possibilité d’obtenir une carte verte ou la citoyenneté américaine a souvent été évoquée.
Or, selon Clayton Cartwright, expert fiscal interrogé par le Mail, cette option pourrait s’avérer problématique pour la Couronne.
En devenant résident fiscal américain, Harry serait en effet dans l’obligation de déclarer à l’Internal Revenue Service (IRS) ses revenus mondiaux, y compris ceux issus de ses éventuels investissements dans des fiducies familiales.
« La famille royale veut qu’il reste sur l’A-1 », a affirmé Cartwright. Ce statut diplomatique permettrait de préserver la confidentialité des informations financières de la famille royale, notamment concernant les actifs détenus parle prince Harry.
La question de la citoyenneté américaine de Harry est loin d’être anodine. Elle soulève des enjeux « financiers complexes et pourrait avoir des conséquences importantes sur la vie privée de la famille royale ».
Pour l’heure, il semblerait que la Couronne souhaite « maintenir le statu quo, privilégiant le maintien du visa diplomatique pour le prince ».
">September 7, 2024