Marqué par la perte de plusieurs proches, dont ses parents et son frère, Vincent Lindon, qui a joué un rôle aux obsèques d’Alain Delon, a pris le temps de réfléchir à sa propre fin. Il a ainsi rédigé pas moins de 55 testaments, cherchant à organiser ses dernières volontés de la manière la plus précise possible.
Dans ce documentaire, l’acteur, qui aurait fait face à un problème cardiaque, évoque également son souhait d’enregistrer des messages vocaux à l’intention de ses proches, qu’il aimerait entendre lors de ses obsèques.
Une manière pour lui de leur dire au revoir une dernière fois et de les accompagner dans leur deuil.
Il veut que ses funérailles « restent à jamais dans les mémoires, il aurait même pensé à la musique, « émouvante à souhait, pour qu’on le pleure jusqu’à plus de larmes. ».
Cette démarche, aussi sombre puisse-t-elle paraître, témoigne de la grande lucidité de Vincent Lindon face à la vie et à la mort. L’acteur, qui a toujours été très investi dans ses rôles, semble vouloir garder le contrôle jusqu’au bout, même dans les moments les plus difficiles.