’Nous sollicitons, depuis des années et sans grand succès des cultes (musulman et juif) sur l’abattage rituel qui s’est généralisé en France, entraînant une souffrance inutile des bêtes et une tromperie manifeste des consommateurs’, indique l’ex comédienne dans un communiqué.
’Aujourd’hui nous apprenons, par les médias, que le gouvernement lance une ’instance de dialogue avec le culte musulman’ en fixant comme l’un des quatre chantiers prioritaires les pratiques rituelles dont la viande halal, le sacrifice l’Aïd-el-Kebir... Nous sommes très surpris de ne pas avoir été conviés à ces travaux, nos deux organisations ayant pourtant acquis une expertise précieuse, reconnue, une volonté de faire évoluer la pratique vers moins de cruauté envers les animaux et plus de respect envers les consommateurs’, poursuit la fondation Brigitte Bardot.
’L’abattage, qu’il soit religieux ou non, ne doit plus se faire sans insensibilisation des bêtes. L’étourdissement doit être systématiquement pratiqué, comme l’a déjà rappelé la Fédération des Vétérinaires d’Europe ’par respect pour l’animal en tant qu’être sensible’.
’La Fondation Brigitte Bardot et l’œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs demandent à être entendues dans le cadre des travaux portant sur l’abattage rituel et l’organisation de l’Aïd-el-Kebir, nos deux organisations étant, chaque année, sollicitées par les services d’État pour intervenir sur de nombreux sites clandestins afin de recueillir les animaux voués au sacrifice’, est-il indiqué.