Des éclaircissements sont rapportés par le magazine Ici Paris.
« Pas mon roi ! Quel gâchis ! » ont scandé des dizaines de militants anti-monarchistes lors de son passage, créant une atmosphère hostile rare sous le règne d’Elizabeth II. Même à son arrivée avec la reine Camilla, après un voyage d’État au Kenya, Charles n’a pas échappé aux protestations.
Ce n’est pas la première fois que Charles se prête à cet exercice parlementaire. Il l’avait fait il y a dix-huit mois en tant qu’héritier du trône, remplaçant la reine Elizabeth lorsqu’elle était dans l’incapacité de le faire en raison de problèmes de santé. Cependant, cette fois-ci, en tant que roi, les réactions hostiles étaient bien plus vives, précise la publication.
Le "discours du roi" n’est pas réellement de son cru, mais plutôt préparé à l’avance par le Premier ministre Rishi Sunak, dirigeant un gouvernement conservateur. Les huées massives, qualifiées d’« inimaginables sous Elizabeth II », ont surpris commentateurs et observateurs.
Selon The Guardian, ce moment marque une rupture notable : « Ce n’est pas le début d’une révolution, mais c’est notable. Cela n’est pas arrivé à sa mère… » Les critiques rappellent les événements du 6 mai dernier lors du couronnement de Charles, où le mot d’ordre était déjà : « Pas mon roi ! ».