Gabriel Attal démissionne, ce qu’il a dit à Emmanuel Macron ?
Ce mardi 16 juillet, Gabriel Attal a soumis sa démission au président Emmanuel Macron. Au cours d’un ultime Conseil des ministres, les deux hommes ont échangé quelques mots.
Gabriel Attal déstabilisé par des critiques internes dans son équipe
Gabriel Attal fait face à une tempête au sein même de son gouvernement. Dans un contexte où les tensions politiques se font sentir après les élections législatives, le ministre se retrouve sous le feu des critiques, non seulement de l’opposition, mais aussi de ses propres collègues.
Selon des révélations du Parisien, un membre de son gouvernement n’a pas mâché ses mots pour décrire le bilan de Gabriel Attal à Matignon. Celui qui a récemment pris du bon temps en Corse en a pris pour son grade.
« Il restera quoi ? Pas une réforme, pas un projet de loi, que de la com ! », a lancé ce ministre anonyme. Il semble frustré.
">August 26, 2024Gabriel Attal, fin de bail à Matignon.
Le nom de son remplaçant est attendu cette semaine. Le Premier ministre démissionnaire laisse poindre ses ambitions, mais les inimitiés au sein de l’ex-majorité et ses relations avec Macron lui compliquent la tâchehttps://t.co/PJcapq9tco
— Le Parisien (@le_Parisien) https://twitter.com/le_Parisien/status/1827944121715077502
Alors que les spéculations sur le prochain Premier ministre vont bon train, avec des noms comme celui de Lucie Castets avancés par le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron semble hésiter à prendre une décision. Pendant ce temps, Gabriel Attal, lui, ne semble pas prêt à abandonner son poste.
« Il n’est pas heureux ! Il n’a pas envie de ne plus être Premier ministre », confie une autre source, suggérant que le jeune ministre est déterminé à maintenir sa position.
Cependant, cette vision négative n’est pas partagée par tous. Les soutiens de Gabriel Attal défendent son action, affirmant que les critiques à son encontre ne sont que le résultat de son ascension rapide et de sa relative jeunesse sur la scène politique, précise Le Parisien.
« Des étiquettes qui lui collent à la peau parce qu’il a été très haut, très vite, qu’il ne s’est pas constitué de clan », explique son entourage. Sa priorité reste de maintenir l’unité du groupe et de reconstruire leur identité politique.
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